Tant de temps passé le long de cette digue, tant de souvenir, tout se bouscule aujourd'hui, comme si la tempete restait vivante toujours dans le coeur de ceux qui aimait ce petit coin de bonheur, ceux pour qui le moindre fossile incrusté dans l'ancienne digue était devenu familier, la moindre trace de roche dorée sur les bloc qui avait été récement ajouté illuminait le chemain vers la plage, ceux pour qui parfois rentrait a pied du centre de l'aiguillon vers la pointe tout en longeant cette muraillle qui a montré finalement un visage bien ténébreux, ceux la se reconnaitrons et malheureusement j'ai bien peur d'en faire partie.
Quel impuissance toute cette semaine loin de cette contrée si famillière, faux réconfort d'entendre finalement un jour la France toute entière parler de ce joli pays, faux réconfort bien trop tardif malheurement.
Ces journées passées à batailler dans les dunes entre jeunes enfants, ces journées passées avec mes grands parents dans leur maison si paisible et pourtant si peu protégée, qu'est elle devenue aujourd'hui je n'en sais rien, comme d'ailleurs l'ensemble de la pointe qui n'est sans doute pas encore accessible à ce jour car la route qui y mène est celle qui longe cette digue, route qui d'ailleurs n'est plus.
Je n'ai pas la chance d'avoir survoleéen hélicopter ce pays de mon enfance - cela m'aurait sans doute encore plus désolé, mais j'aimerai pourtant savoir dans quel état se retrouve aujourd'hui ce terrain de mon enfance.
JulienS, pierreS, Jacki (que j'ai cru voir à la tv), regis (sans rancune) et teddy, Guillaume, Lomb**, et tout ceux qui se reconnaitrons faite un petit signe pour me rassurer.
La dernière pensée et bien sur la plus forte pour mes parents pour qui la tempete fut rude.